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Port de Folleux

Impossible de réellement savoir comment, y’a quelques mois j’avais atterri ici, au Port de Folleux au sud de Redon… proche de tout mais loin de rien… sans doute un détour d’une fâcheuse envie de pisser (mon vocabulaire vous choque ?!) qui m’avait mené par là, espérant trouver un petit coin tranquille… et quel coin tranquille !

Le temps est de la partie une fois de plus. Le départ est donné pour 14h près de Rennes. Un couple d’ami, Didier et Laurence pour ne pas les citer, se joignent à Jean-Claude et nous pour une petit virée dans l’après-midi. Nous ne ferons plus de balade à plus de 4 ou 5 motos quand on voit l’ambiance en petit comité (parole de Scout !) Quand j’en vois qui font des sorties à 15, 20 voir 35 motos… quel intérêt ?

Nous avions envie d’aller voir Béganne… enfin plus précisément le Port de Folleux… je m’en doute que vous ne connaissez pas, moi-même je ne connaissais pas avant de m’y rendre… sans réellement savoir où j’étais car je pensais que c’était Béganne mais il n’en ait rien… c’était le Port de Folleux… nous avons eu confirmation en y allant ce dimanche… lol… petit itinéraire tranquille à priori… mais il y a eu comme un souci on dirait… 220 bornes au programme ce sera au final près de 280km… qu’on m’explique !

Petite halte à Ploërmel au Lac au Duc. J’adore cet endroit que So m’a fait découvrir cet été… aujourd’hui rempli de touristes… le charme n’y était plus trop, mais nous avons pu au moins nous dégourdir un peu les pattes… et contemplé le top case de Jean Claude qui en cachait du coup Didier et sa petite femme, Laurence… même le GTR 1400 de Didier s’en retrouve caché dans l’ombre de Jean-Claude… faudrait peut être opter pour un modèle plus petit, non ?

Voici donc le Port de Folleux que l’on aura eu un peu de mal à trouver… de plus il est plus tard que prévu, près de 18h… et il faut rentrer… nous n’aurons eu le temps d’admirer les lieux que le temps d’une mousse de Canadian Dry…

Les photos ne sont pas terribles en fait ! Je n’ai pas bougé de ma chaise en pleine terrasse… du coup, nous avons même droit à un joli poteau… et alors ? Ça te pose un problème ? Oui, j’aurais pu retoucher, mieux cadrer, faire un effort pour rendre le contenu plus agréable à toi, chers lecteur… et alors ? C’est mon blog, je fais ce que je veux… si j’ai envie de le pourrir avec des photos contenant des poteaux, c’est entièrement mon droit… c’était même un rêve d’avoir une telle photo… sans blague !!! Jamais content que vous êtes…

La pause est de courte durée au final et il faudra remonter en selle pour rentrer… mon pauvre Didier devait rentrer pour 19h30… perdu ! Je pense qu’il m’en veut terriblement ainsi que Laurence qui du coup doit prévenir de son retard…

Un petit nettoyage de casque s’impose avant de reprendre la route… et à vrai dire nous nous y sommes pris comme des manches… non pas pour nettoyer ces derniers mais pour cette balade plutôt misérable au finale… j’avoue… je me suis surtout planté dans l’itinéraire, j’espérais arriver ici en visant Béganne… le nul ! Les routes étaient défoncées et y’avait un vent à décorner les bœufs… mon dieu que je suis déçu de cette sortie… il aurait fallu partir le matin, pas à 15h… forcément… ou alors opter pour faire une sortie plus courte… 200 bornes, ça ne me faisait pas peur, moi 😉

Voilà… 280km pour cette sortie plutôt… médiocre… au final… non pas du plaisir à revoir mes amis dont Didier que je n’avais pas vu depuis presqu’un an mais pour ces kilomètres avalés un peu de manière bête et méchante… personnellement ça ne m’a pas dérangé plus que ça, sauf que je voyais bien Didier agacé et Jean Claude qui peinait à suivre avec ce vent…

Toutes les sorties jusque là étaient terribles car organisées complètement de A à Z… ici en s’avançant sans connaître l’itinéraire par avance et sans GPS (d’ailleurs c’est bientôt mon anniversaire) pour les moments de doute, forcément que l’on se rallonge la sauce… que l’on prend des routes communales parfois un peu limites pour les amortisseurs… néanmoins et malgré ces petits soucis, je prends de plus en plus de plaisir à bord de l’Hayabusa et même si les balades se rallongent le bonheur à bord reste intact… cruiser peinard à bord du Squale, et attaquer la moindre courbe (n’est-ce pas So ?! lol), reste pour moi un moment qui ne devrait jamais s’arrêter… si ce n’est que sur le retour, il commençait à faire frais… on a du s’arrêter pour s’équiper du cache cou et des gants mi-saison car mes gants d’été devenaient un peu juste…

Allez, sans rancune… on fera mieux la prochaine fois… promis !

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