Night rod : les étoiles dans les yeux !
Mon dieu quelle moto. Superbe, sous tous les angles, chaque détail est soigné jusqu’au pneu arrière de 240 que l’on distingue le logo Harley dans les pneus, du grand art. La belle ici dans sa robe noire mate est du plus bel effet et invite tout de suite n’importe quel passionné à grimper dessus. Ici chez Harley, elles sont faites pour ça, dans la rue, le premier qui grimpe dessus, je lui casse une dent… non mais oh, c’est une Harley, je suis forcément un barbu gros et méchant.
Présentation de la belle Américaine
Ne pas se fier à ce réservoir, d’ailleurs rien ne t’intrigue ? Bien oui, le bouchon de réservoir ? Où est-il ? A ma grande surprise, ce réservoir n’est que factice, tout se passe sous la selle et sans clé s’il vous plait. Parait il que c’est sans danger. J’aurais du mal à être tranquille en laissant la belle dehors toute une nuit quand même.
Vidéo Harley Davidson Night Rod
Un essai en vidéo du Night Rod (ancienne génération)
Une petite balade à bord du Night Rod Harley Davidson (idée du son, plage régime moteur, puissance / couple)
Harley : pas de clé, alarme, ordinateur de bord de série
Toutes les Harley Davidson fonctionne sous le même principe ou presque. Tout d’abord, derrière ses traits de moto des années 50/60 se cache une technologie hors du commun où les Japonaises peuvent aller se rhabiller. Toutes les Harley Davidson fonctionne sans clé, une sorte de carte magnétique que l’on garde dans sa poche, il suffit juste de tourner le bouton sur IGN avant de pouvoir la démarrer. Moi personnellement, j’adore !
Elle dispose toute d’une alarme que l’on peut paramétrer de différente manière, mais globalement elle s’enclenche dès que l’on touche à la moto. Elle prévient une fois, puis une seconde fois puis ensuite elle sonne vraiment… pas très fort mais suffisamment pour faire fuir les chats ou les enfants un peu trop curieux 😉
Enfin, elle dispose de manière général d’un ordinateur de bord indiquant quelques informations bien pratique : Trip A, Trip B, Odo, distance avec l’essence restante, température et j’en passe… très très bon point. L’ordinateur est petit, sur une ligne mais suffisant pour savoir l’essentiel. Hormis sur la Night rod, elle indique également le rapport engagé et le compte tour… un détail car on ne sait pas où se trouve la zone rouge…
Ligne d’échappement et préparation « stage » sur le Night rod
N’importe quelle Harley arrive en concession en « full stock » c’est à dire d’origine usine. Ensuite on peut la personnaliser suivant ses envies et son budget. Le but est d’avoir une moto qui envoie un couple de camion sans avoir la puissance d’une sportive. En général, le propriétaire d’une Harley Davidson fait une préparation dite « Stage » pour améliorer les performances de sa moto tout en restant « homologué ». Cependant sur une Harley, la puissance on s’en fou un peu, ce qui est important c’est le couple, les sensations moteur et le son. Ici le Night rod est équipé d’échappement Remus, trop discret à mon goût.
Comportement moteur de l’Harley Night rod
Quel moteur mes enfants, ça faisait longtemps que je n’avais pas ressenti de telle sensation à bord d’une moto. Niveau sensation, on se rapproche d’un Ducati Diavel. L’empattement un peu long demande un temps d’adaptation et il faudra légèrement décoller les genoux dans les virages pour mieux apprécier le maniement de la bête. Après un léger creux en bas dans les tours, le Night rod s’envole violemment jusqu’à mi parcours de la zone s’utilisation pour retomber légèrement avant la zone rouge que l’on peut apercevoir à gauche du tableau de bord. J’en attendais beaucoup de cette moto et de cet essai et finalement je reste sur ma faim. Certes ça envoi fort du bois, de la buche de bois même mais ça manque de vibration, de fond… trop aseptisée finalement, il ne lui manque plus qu’une âme. A son bord, nous sommes à l’aise, je n’ai rien à lui reprocher, au contraire, sans mon passé actuel de motard je me serais volontiers penché vers ce genre de moto, mais à mon sens passer chez Harley Davidson correspond à une philosophie que l’on recherche et loin de moi de rouler vite si l’objectif est justement de réduire ce facteur risque qu’est la vitesse que je peux ressentir sur ma Ducati actuelle…
Conclusion de cet essai routier du Night rod Harley Davidson
Excellente moto mais trop pousse au crime pour moi. Je descends d’un Roadster Italien pour remonter sur le même genre Américain si je prenais un Night rod. Certes cette Harley est confortable, agréable à a sonorité non pas désagréable mais un peu trop discret… je préfèrerais m’orienter vers une Harley Davidson aux sensations plus « rustique », parce que bon, rouler à 180km/h sur une Harley, Ok, mais si en plus je ne peux pas emballer en regardant les vaches dans les champs… aucun intérêt 😉
Ce que je n’ai pas aimé sur cette moto Harley Davidson Night rod
- Léger creux en bas dans les tours
- Absence d’indicateur de rapport
- Empattement qui demande un temps d’adaptation
- Le peu de progressivité des feins
- Les reposes pieds dans les mollets
- Son de l’échappement discret (trop)
Ce que j’ai aimé sur cette moto Harley Davidson Night rod
- Prise en main général
- J’adore les clignotants
- Le coup de pied au cul passé les bas régimes
- Les rétroviseurs au top
- La gueule
- La puissance du moteur qui n’en fini pas
- le confort de conduite