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Street Triple 675 R : où est le guidon bracelet ?

Blanc et rouge du Street Triple Triumph

En ce premier jour d’été 2015, j’ai eu la chance, que dis-je, l’honneur, le privilège d’essayer la moto de Jean-Claude qui n’est ni plus ni moins qu’une Suzuki Bandit 650 Triumph Street Triple 675 R blanche et rouge. Essayer une moto le temps d’un essai en concession permet de se faire une première idée, mais ici sur près de 50km, c’est l’idéal pour mieux apprécier la belle… surtout quand c’est de la bombe 🙂

Une Anglaise au guidon à droite, ça change quoi ?

Guidon à droite, tout le monde aura compris que c’est un pied de nez du fait que c’est une Triumph, donc une moto Anglaise, 3 cylindres de surcroit. Cette moto est une boule énergique compact qui ne paye pas de mine quand on lit le 675 à l’arrière de la coque de la moto. J’ai réellement pris un plaisir à son guidon et la première question qui me vient en tête c’est entre le 98cv du FZ6 et le 100cv du Street Triple, mazette y’a une sacrée marche… le Street est pétillant là où le FZ6 semble être une bouteille de champagne éventée…

Une sportive dans un corps de moto (trop) sage !

Quand on me dit que le Street Triple descend du Daytona, je veux bien y croire. En tout cas, j’y crois davantage que lorsque l’on me dit que le FZ6 descend du R6 en tout cas. Le moteur du Street Triple est vraiment un bon compromis et pourrait être tout à fait à la hauteur de mes attentes malgré deux petits détails, qui pour moi, me gènes un peu…

Comparatif : Monster vs Le Street Triple : combat des coqs

Forcément et dans la moindre mesure, la comparaison entre les deux  montures est inévitable. Tout le bien faisant de mon essai du Street Triple est confirmé par mon premier essai, mais voici quelques éléments que je compare pour expliquer pourquoi le Street me gène sur deux points précisément.

Points forts et faibles du M821

Le Monster 821 est une petite moto a la bouille d’enfer. Rouge d’amour, ce coloris est vraiment dans l’esprit Ducati. Elle offre un petit caractère un peu plus lisse que le 1098, et heureusement, mais en donne quand même à son propriétaire. Les cartographies permettent d’avoir une conduite plus ou moins agressive. Le Monster n’est pour autant pas aussi précise que le Street sur une conduite un peu plus dynamique qu’à la normal. En revanche, elle pétarade dans tous les sens même en full stock. Son couple est plus présent et les bas régimes plus dynamiques ce qui offre une conduite sur le couple sans forcément chercher la puissance, toute la beauté de la conduite se trouve dans ce juste milieu… Je préfère le freinage du Monster à celui du Street Triple.

Points forts et faibles du Street Triple 675 R

Le tableau de bord est ultra complet, c’est déjà un excellent point que ne peut pas recevoir le Monster. Le Street est un véritable raille sur la route, c’est impressionnant comment elle se place sur la chauffée. Les suspensions sont vraiment au dessus du Monster, j’aurais bien aimé plus rigidité sur le Monster, sur ce point le Street me fait rêver et me rappelle mon 1098. En revanche le moteur du Street manque un peu de peps en bas dans les tours et commence seulement à chanter comme une diva vers 8000 tr/mn alors que le Monster est déjà quasiment au plein de sa puissance à régime égale. L’avantage au M821 qui permet d’avoir plus de sensations moteur sans être obligé de monter dans les tours. L’absence de frein moteur me dérange, surtout dans les virages car je dois relâcher un poil tard ce qui m’oblige à freiner, chose que je ne fais pas avec le Monster. Question d’habitude sans doute…

Comparatif Street Triple 675 R ou Monster 821 : Verdict ?

Difficile de comparer pour autant ces deux motos. Elles ont toutes les deux une philosophie différente. Si le Monster 821 s’avère être une moto peut être plus expressive sur la route, le Street lui offre vraiment un côté sportive qui manque au Monster vraiment dédié Roadster pour le coup et à une conduite plus coulée.

Street Triple typée sportive dans l’âme !

Le Street quant à lui est un véritable avion de chasse qui ne paye pas de mine et il faudra se lever bien tôt pour en tirer tout son jus tellement qu’elle en offre à son pilote.

Monster 821 typée Roadster pur et dur !

Le Monster lui, sera peut être plus accessible aux pilotes ayant moins d’expérience avec ses différentes aides à la conduite que n’a pas le Street en dehors de l’ABS. Pour schématiser un peu cet essai, je dirais que le Street est une boule de billard qui déteste les revêtements dégradés là où le Monster se sent aussi bien à l’aise sur route dégradée que sur le billard du fait de ses suspensions un peu moins raides. Le Monster tremble de partout là où le Street ne bronche pas d’un poil, même démarrée.

Oui mais alors ?

Les deux motos offrent des performances exploitables et quoi que l’on choisisse, on s’amuse bien sur l’une et sur l’autre dès que l’on a compris les règles… moi ne tout cas, cet été Jean-claude, si tu as besoin que j’entretienne ta batterie pendant tes vacances… n’hésite pas, je me ferais un plaisir de bichonner ta belle Anglaise…

Galerie photo de l’essai du Street Triple 675 R

Blanc et rouge du Street Triple Triumph
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